Conseil de Paris : Denis Baupin interpelle son Président sur les marchés des biffins

Publié le par Europe-Ecologie, les Verts de Fontenay-sous-bois

Conseil de Paris :

Intervention sur les marchés des biffins

Intervention de Denis Baupin sur les marchés des biffins

Le 16 mai 2011

 

Monsieur le Président,

 

Je voudrais à mon tour exprimer ma forte préoccupation en ce qui concerne la situation des marchés de biffins dans l’est parisien.

 

Comme c’était prévisible, et comme nous en avions averti à de nombreuses reprises, ici en conseil de Paris, comme au conseil d’arrondissement du 20ème, rien de bon ne peut résulter de la stratégie du pourrissement.

 

Jour après jour, semaine après semaine, on ne peut que comprendre l’exaspération des riverains devant l’inaction des pouvoirs publics.

 

Aux nuisances engendrées au quotidien vient s’ajouter le sentiment, au mieux, d’une impuissance du politique, au pire, d’une volonté délibérée de laisser monter l’exaspération pour mieux l’instrumentaliser.

 

Face à la montée de la misère, qui peut croire qu’il suffirait d’appliquer des réponses simplistes ?

 

Cette misère ne cesse de monter dans notre propre pays, non seulement à cause des politiques injustes et de casse sociale du gouvernement, mais aussi parce que nous avons trop longtemps laissé perdurer cette misère dans le reste du monde et que notre égoïsme de pays riche nous revient aujourd’hui en boomerang.

 

Face à cela, il y a deux politiques possibles.

 

La première est d’opposer les uns aux autres, de faire monter les populations les plus fragiles les unes contre les autres.

 

C’est ce qu’a fait un ministre la semaine passée, en stigmatisant les personnes qui en sont réduites à dépendre du RSA. Et à ce moment-là, toute la gauche s’est élevée contre ses déclarations scandaleuses.

 

Eh bien, c’est la même chose en ce qui concerne les biffins. Eux aussi, ont droit au respect qu’on doit à tout être humain, ils n’ont pas à être stigmatisés, ils n’ont pas à être humiliés, même si, pour l’instant, ils en sont réduits à survivre sur ces marchés de la misère.

 

Que penserait-on d’un élu qui déclarerait publiquement aux personnes concernées que « ce n’est pas digne de vivre de ce qu’on trouve dans les poubelles », qu’ « il n’y a aucune dignité dans la misère », ou encore que les « chiffonniers sont le rebut de la société » ? J’imagine que toute la gauche s’élèverait immédiatement face à cette humiliation publique de personnes qui n’ont en rien choisi d’être réduites à la misère.

 

Pourtant, rien de tel ne s’est produit. Peut-être parce que ces propos n’ont pas eu le même écho que ceux du ministre. Peut-être aussi parce que l’élue qui les a prononcés est maire d’arrondissement, maire du 20ème arrondissement, lors du dernier conseil de quartier à Belleville.

 

Franchement, quand on m’a rapporté ces propos, j’ai eu du mal à y croire.

 

Nous avions été élus ensemble sur les mêmes listes, porteuses de valeurs de solidarité. Et je me souviens que la maire de notre arrondissement s’est longtemps engagée dans une ONG de solidarité internationale présidée par Danièle Mitterrand, à laquelle elle se réfère souvent en conseil d’arrondissement.

 

Malheureusement tous les récits de cette réunion concordent, et le site d’information 75020.fr les a publié pour une bonne part ce matin.

 

Mon malaise en est d’autant plus grand que, si j’en crois toujours, et les propos rapportés et ce site d’information, la maire de l’arrondissement aurait aussi proposé de prendre la tête d’une manifestation, non pas pour réclamer justice et solidarité, mais pour réclamer plus des renforts policiers pour lutter contre la misère !

 

En sommes nous vraiment arrivés là ?

 

Est-ce vraiment tout ce que nous pouvons proposer nous, politiques, qui plus est municipalité de gauche, nous qui dénonçons la dérive sécuritaire de ce gouvernement, nous qui avons dénoncé la criminalisation de la misère dans la loi Loppsi 2, nous qui à juste titre vantons les moyens que nous mettons dans la politique sociale et de solidarité de Paris, n’avons-nous rien d’autre à proposer face aux marchés de la misère que des réponses démagogiques, répressives et policières ?

 

Ce n’est pas ce que nous pensons, nous élus écologistes, et nombre d’autres élus de gauche de notre arrondissement. Nous ne nous leurrons pas sur la difficulté de l’exercice. Nous ne doutons pas qu’il soit difficile de gérer la misère, plus difficile en tous cas que de la nier ou de tenter de la repousser ailleurs.

 

Mais nous ne manquons pas d’outils, d’exemples plus ou moins probants de dispositifs qui certes ne résolvent pas à eux toutes seuls tous les problèmes, mais permettent d’ouvrir la voie vers un mieux, vers une meilleure organisation. Et il n’y a pas besoin d’aller chercher très loin, puisque sur Paris même, dans le 18ème notamment, ce type d’expérimentation a été lancé.

 

Pour cela, le premier pas, c’est d’accepter de reconnaître le droit des principaux intéressés à s’exprimer, c’est d’accepter qu’émerge la parole des biffins, afin qu’il puisse y avoir des interlocuteurs. C’est ce que tente de faire un collectif sur place, essayant de contribuer à l’apaisement et à la médiation. Et plutôt que de saper ce type d’initiative, il serait largement préférable de permettre son développement.

 

Je l’ai déjà dit ici : nous ne prétendons pas que nous avons réponse à tout, nous ne prétendons pas que toute solution valable ici réussira là.

 

Mais si nous n’essayons pas, si nous nous contentons de la politique de l’autruche, nous sommes sûrs de ne pas y arriver.

 

Je redis ma conviction, notre conviction, qui est celle que face à la montée de la misère nous avons à inventer, à permettre de nouvelles formes d’économie solidaire, de nouvelles formes d’économie informelle, qui soient non seulement capables de prendre en compte la misère des vendeurs, mais aussi, on l’oublie trop souvent, des acheteurs, encore bien plus nombreux.

 

Il en va de notre responsabilité.

Si nous ne le faisons pas, alors qui le fera ?

 

Retour en arrière pour mieux comprendre :

 

 

Le marché aux biffins
GRAND ANGLE

Près des puces de Saint-Ouen, la mairie de Paris a légalisé 270 emplacements réservés aux plus démunis, qui viennent y vendre des objets de récupération.

 

Par FABIEN PAILLOT


Indifférent à l’agitation et au tumulte ambiant, Toumanai étudie avec attention les pronostics des courses hippiques. Installé sur un pliant décoloré, le vieil homme, autrefois vendeur à la sauvette, n’a plus besoin de fuir les contrôles. A 68 ans, il peut désormais commercer«sans craindre la police». Le retraité a disposé avec soin sur une petite bâche carrée, quelques objets issus de la récup. Des sandales, une toquante, des cassettes de variétés, des bouquins aux pages écornées.

Trois jours par semaine, Toumanai déballe en toute légalité ses trouvailles porte Montmartre, dans le XVIIIe arrondissement de Paris. Il dispose d’un emplacement sur le «carré des biffins», à deux pas des puces de Saint-Ouen. Un marché d’infortune, situé sous un pont du périph, où s’entassent, entre les piles de béton et les voies de circulation, des hommes et des femmes condamnés à la débrouille. Des retraités, des chômeurs, des sans-papiers. Une foule d’anonymes plongés dans une extrême précarité, et qui n’ont d’autre choix que de vendre ce qu’ils ont pu dégoter.

Les biffins - surnom tiré d’un mot de vieux français désignant une étoffe et par la suite, les chiffonniers - ont toujours exercé dans le quartier, comme leurs ancêtres le faisaient il y a cent ans sur les anciennes fortifications. Ces dernières années pourtant, le phénomène a pris une ampleur inédite. Jusqu’à mille vendeurs à la sauvette arpentaient chaque jour les abords de la porte Montmartre.

D’autres venaient y chercher ce qu’ils ne pouvaient se payer ailleurs, vêtements ou nourriture, entre autres. Les descentes quotidiennes de la police ou les protestations de riverains excédés n’y ont rien changé. Face à cette réalité devenue ingérable, la mairie de Paris a fini par autoriser la pratique à partir d’octobre dernier. A titre expérimental, et uniquement les samedis, dimanches et lundis - jours d’ouverture des Puces de Saint-Ouen.

Explosion des demandes

Une centaine d’emplacements, numérotés et matérialisés au sol à coups de peinture blanche, ont ainsi été créés. Des carrés d’un mètre vingt de côté octroyés aux biffins en fonction de critères géographiques et financiers. Seuls peuvent en bénéficier les habitants des XVIIIe et XIXeainsi que les habitants de Seine-Saint-Denis. Le nombre de jours accordés est, lui, fonction du niveau de ressources des biffins. La gestion de ce projet, financé à hauteur de 230 000 euros, a été confiée à l’association Aurore, spécialisée dans la réinsertion. Chaque week-end, elle installe son bus aux abords de la porte Montmartre et gère, dès sept heures du matin, la répartition des places entre adhérents. Parallèlement, elle propose un accompagnement social aux personnes en difficulté.

Les débuts n’ont pas été simples pour les travailleurs sociaux. Personne n’avait l’expérience pour gérer ce type de projet. Toutes les structures associatives ont d’ailleurs décliné la proposition avant qu’Aurore n’accepte de relever le défi. «La crainte de collaborer avec la police a dû jouer», estime Pascale Chouatra, responsable technique du programme. L’association s’est très vite retrouvée confrontée à une explosion des demandes, certains assimilant même le carré des biffins à un vide-grenier. «Le sentiment d’injustice était fort. Avec ces critères, les plus démunis étaient dans la surenchère permanente» de leurs malheurs, explique-t-elle. Les associatifs ont dû réguler au mieux tout en«avançant à l’aveugle». Aujourd’hui, près de 270 biffins sont inscrits et se relaient en fonction des places disponibles.

L’initiative a changé la donne sur le carré. Les patrouilles de police sont toujours là. Mais dorénavant pour empêcher le recel, la vente de produits neufs ou illicites et… déloger ceux qui n’ont pu obtenir une place. Après dix années passées sur le qui-vive, Toumanai peut maintenant préparer son tiercé «tranquillement»«Avant, les flics venaient dix fois par jour, on risquait de se voir confisquer nos affaires, s’exclame-t-il. Aujourd’hui, c’est ceux qui n’ont pas de carte d’adhérent qui sont obligés de courir.» Le retraité perçoit à peine 600 euros de pension par mois. «Juste de quoi se serrer la ceinture.»

«Les gens ne jettent plus»

A quelques mètres de lui, Laârbi, casquette noire et lunettes rectangulaires rafistolées à l’aide d’adhésif, arbore fièrement son badge. Une reconnaissance pour ce biffin qui sillonne le quartier depuis plus de vingt ans. Pour améliorer un ordinaire incertain, Laârbi se rend chaque semaine sur le carré des biffins. Il y vend ce qu’il a pu glaner de-ci de-là. Aujourd’hui : une perceuse, une énorme serrure sans la clé, des interrupteurs ou des fils électriques, le tout pour une poignée d’euros.«Si les affaires sont bonnes ? soupire-t-il en maniant une lampe frontale hors d’âge. Avant oui, maintenant… On ne trouve plus rien. Les gens ne jettent plus. Ils préfèrent vendre sur Internet.» Abdallah, son voisin, la trentaine souriante et le verbe haut, se joint à la conversation. «Tout dépend du trésor qu’on a pu dénicher. Mais les gens négocient dur maintenant, même pour un euro», se désole-t-il. Lui touche l’allocation spécifique de solidarité. Un complément de ressources qui lui paye tout juste le loyer. «Les mois où tombent les factures, c’est ingérable.»

Des problèmes de loyer, Sami en connaît aussi. Il cumule pendant la semaine des petits boulots dans le bâtiment. «Un jour je travaille, un jour je ne travaille pas. Ce n’est vraiment pas la solution», précise-t-il d’emblée. Pas de quoi être gagné par la folie des grandeurs en tout cas: «C’est beaucoup de calculs, chaque jour, tout le temps.» Pour joindre les deux bouts, Sami se rend chaque semaine sur le carré des biffins. Sur sa bâche aujourd’hui : une guitare sans verni, un portable rose et un vase de style asiatique qui suscite un vif intérêt. Mise à prix : deux euros. Trop cher au goût des amateurs. Sami ne fait trop dans la récup. Il préfère acheter pour revendre, lorsque l’occasion se présente. «Ce qui marche ici ? Les téléphones, les chargeurs de portable, les baskets.» Il regrette d’ailleurs de ne pas pouvoir proposer des objets neufs. Arrivé de Tunisie voilà deux ans, Sami compte bien trouver un meilleur emploi au plus vite. «Ici, pour moi, c’est du dépannage. Pour manger.»

Le carré des biffins, c’est aussi un tiers de femmes et une force de caractère incroyable. Comme Christiane, coquette avec ses traits de crayons bleus sous les yeux et ses boucles d’oreilles argentées, obligée de rappeler à l’ordre des clients trop pressés. «Non, ça ne me fait pas peur d’être là. Tout le monde se connaît. Et c’est mon commerce», lâche-t-elle non sans fierté. Dix ans déjà qu’elle vend à la sauvette. Elle a commencé avec une amie quelques après-midi par mois. Puis elle a perdu son emploi il y a trois ans. Un poste de vendeuse en boulangerie. Aujourd’hui, Christiane a 59 ans et n’a jamais retrouvé de travail. En attendant de pouvoir toucher sa retraite, elle installe ses «bricoles»deux fois par semaine et aimerait bien obtenir son samedi : «Le lundi, ce n’est pas la même clientèle.»

C’est aussi Marie et sa pointe d’accent du Midi qui se moque volontiers d’elle-même et de sa particule. «Vous avez vu la noblesse…» plaisante-t-elle en désignant les lieux. A 75 ans, ce petit brin de femme vient tous les week-ends vendre des chemises, plus faciles à transporter. «Dès que c’est fripé, les gens n’en veulent plus. Moi, je les recouds, je les lave et je les vends», raille-t-elle. Marie a découvert la vente à la sauvette il y a huit ans. Avec une retraite fixée à 800 euros, elle a décidé de s’y mettre pour arrondir ses fins de mois. Mais pour elle, la biffe fait aussi office d’exutoire. «Je suis assez volubile. Je ne supporte pas les occupations ni les conversations de vieux.» Divorcée, elle ne voulait pas «tomber dans la solitude» et a fini par «se prendre au jeu, indépendamment de l’aspect financier». A tel point qu’elle regretterait presque le côté spontané qui prévalait avant l’organisation. «Hélas, il n’y a plus le piquant, la surprise»,s’exclame-t-elle avec malice.

«Nous avons trouvé un bon compromis»

Pas sûr pourtant que tous ces biffins échangeraient ce nouveau statut gagné à l’arraché. Mohamed Zouari en sait quelque chose, lui qui pratique la biffe depuis vingt-sept ans. Ce grand gaillard, à la fine moustache et l’allure débonnaire, a même créé en 2006 l’association Sauve-qui-peut pour défendre leurs intérêts et leur identité. A l’époque, le ras-le-bol des riverains les avait conduits à réclamer des mesures immédiates et le durcissement des contrôles. Mohamed Zouari avait pris la tête des biffins «historiques» du quartier pour réclamer un statut.

Un message qui a fini par trouver un écho favorable auprès des élus de la capitale. «La mairie de Paris a été obligée de prendre ses responsabilités. Le pari était difficile, mais nous avons trouvé un bon compromis», estime Daniel Briant, adjoint au maire du XVIIIe, en charge des affaires sociales. Favoriser l’économie informelle n’allait pourtant pas de soi, et quelques réticences se sont fait entendre. Mais au vu de ces mois d’expérimentation, les avis seraient en passe de changer. Des communes auraient même fait part de leur intérêt.

Un changement de cap qui n’est pas pour déplaire aux travailleurs sociaux de la porte Montmartre. La fréquentation du carré des biffins varie en effet considérablement en fonction des contrôles de police effectués dans d’autres lieux de la capitale. «Nous sommes dépendants des autres communes et arrondissements limitrophes», explique Pascale Chouatra en évoquant un phénomène de vases communicants.

Tous font remarquer qu’il sera difficile de revenir en arrière. Au XIXe siècle, les biffins bénéficiaient à Paris d’un statut officiel, en échange d’une immatriculation délivrée par la préfecture de police. Une mesure destinée à mieux les contrôler. Sans aller jusque-là, l’expérimentation devrait être renouvelée l’année prochaine. A mi-parcours, le comité de pilotage composé d’associatifs et d’élus de la capitale se dit«globalement satisfait», et affiche déjà sa «volonté de reconduire le projet».

Photos Marc Chaumei
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Mairie du 20ème : Il faut ouvrir des espaces pour les biffins

 

« Il faut ouvrir des espaces pour les biffins ». Ce jeudi 7 octobre, c’est ce qu’étaient venus demander les biffins au conseil municipal du 20ème arrondissement. Ils étaient accompagnés de leurs soutiens et d’élus Verts.

Ils avaient pour ce faire, déballé leurs marchandises sur le parvis de la mairie du 20ème, place Gambetta.

Laurent Boudereaux, maire-adjoint Vert du 20ème

En effet, comme les biffins l’expliquent dans la lettre ouverte à l’adresse des élus qu’ils distribuaient  aux citoyens et aux journalistes :

«Alors que depuis un an, a débuté le « carré des Biffins » Porte Montmartre dans le 18ème (une expérimentation d’accompagnement et d’insertion social par l’activité économique) mis en place par la mairie d’arrondissement, la répression à l’encontre des biffins de Belleville et de la Porte de Montreuil s’est amplifiée. Cette répression n’a fait que déplacer le problème comme à la Porte de Bagnolet par exemple. »

Ils rappellent dans leur lettre ouverte que

« Le « problème » des Biffins  n’est pas récent mais jusqu’alors jamais pris en compte par les politiques. »

Hélène Zanier en compagnie de Fabienne Giboudeaux, élue du 20ème et maire-adjointe Verte de Paris

 

Ils interpellent les éluEs : « soyez créatifs et responsables en organisant cet espace dédié au Biffins, dans un cadre municipal, afin de donner aux riverains toute la quiétude qu’ils méritent et libérer la police d’une tâche inutile. »

Ils soulignent également que la précarité et la crise touchent de plus en plus de monde. Les Biffins et leurs acheteurs ont besoin de ces marchés pour y faire face. La peur des biffins de se voir leurs biens confisqués par la police et détruits les appauvrissent encore davantage. Ils s’insurgent que la non-organisation par les pouvoirs publics de cette activité économique, sociale et écologique génère des nuisances  qui provoquent des émotions diverses et malheureuses.

 

Pierre Mathon en compagnie de Denis Baupin et de Patrick Farbiaz

 

Cette demande légitime est en phase avec les positions de la majorité municipale (PS-PC-Verts) au conseil de Paris et avec les négociations engagées dans le 20ème.

 

Mais visiblement les choses ne semblent pas claires pour les élus PS du 20ème, dont certains soutenaient ostensiblement une contre-manifestation anti-carré des biffins, et pour la maire du 20ème, qui a fait appel à la police alors que le rassemblement était complètement pacifique et annulé le conseil municipal qui était convoqué.

Ces comportements ne font que renforcer la mobilisation et la détermination des biffins, de leurs soutiens.

Hélène Zanier

Publié le 09/10/2010 à 11h51 dans Puces, Biffins

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